Depuis que je suis petite, j'ai un attrait pour les métiers de la santé et en particulier pour celui de médecin cependant la procédure post-bac a été plus compliquée que prévue pour moi. En Terminale, je me suis posée beaucoup de questions après m'être renseignée sur les études de Médecine. En effet, le concours de la PACES, l'ambiance de l'université, la longueur des études, la charge de travail demandée, ma timidité...m'ont fait douter. J'ai alors regardé d'autres filières scientifiques qui pourraient être plus rassurantes mais au moment de mettre mon premier voeu, j'ai choisi la PACES car après mûre réflexion et même si j'avais de nombreuses peurs, je ne voyais pas faire un autre métier!
Une fois arrivée en PACES, il a fallu s'adapter à l'organisation de la Fac, apprendre à travailler sur le long terme, optimiser son temps de travail ... J'ai mis du temps à trouver ma méthode de travail et mon classement du premier semestre n'a donc pas été suffisant pour espérer avoir ma PACES du premier coup. Pour le deuxième semestre de cette première PACES, j'ai donc travailler dans l'optique de pendre de l'avance pour l'année suivante car je savais que je redoublerai. Ma deuxième PACES s'est donc bien passée et la méthode de travail que j'ai acquise lors de ces années là est encore celle que j'utilise actuellement.
La PACES étant un concours, il faut vite apprendre à gérer la concurrence et faire quelques sacrifices personnels. J'ai eu la chance de faire mes deux PACES avec une amie avec laquelle on travaillait ensemble à la BU, on partageait nos joies et nos coups de mou, à nous deux nous avions un moral sans faille ce qui nous a vite permis de nous concentrer sur notre travail et de ne pas nous laisser influencer par les autres candidats. Bien sur, la PACES n'est pas une année qui permet de gouter à la vie étudiante, ce qui peut parfois être frustrant.
Je pense qu'une des clés pour réussir le concours est la persévérance. Des moments difficiles il y en a beaucoup durant ce concours éprouvant physiquement et moralement mais garder en tête son objectif, apprendre de ses échecs et relativiser sont des moyens qui m'ont permis de réussir. La modestie est aussi quelque chose d'indispensable à mon point de vue car même si cette filière a une connotation élitiste, il ne faut pas oublier que tout se joue sur un concours qui dure quelques jours et que certaines personnes seront recalées bien qu'elles avaient de nombreuses qualités pour réussir.
Me voilà maintenant dans des études que j'abandonnerai pour rien au monde. En plus d'être passionnantes, elles sont une expérience humainement incroyable. Elles m'ont permis d'apprendre à mieux me connaître, à laisser ma timidité de côté et surtout à renforcer ma persévérance car elles sont sans cesse ponctuées de petits défis personnels. En effet, si la PACES est une année difficile, la suite n'est pas forcement plus reposante mais l'esprit est différent car c'est celui d'une promo et non plus d'un concours. Je suis donc aujourd'hui ravie de faire partager mon expérience avec ceux qui hésitent à tenter leur chance et à transmettre mon enthousiasme aux plus curieux.
Je n'ai fait que ma première année de licence Art du Spectacle. Il y a deux option : théâtre et cinéma. Ce qui m'intéressais c'était la décor, la scénographie, comment est créé l'espace, etc. Mais mise à part les cours d'analyse filmique, je n'appréciais pas trop le déroulement de la licence. Elle offre très peu de pratique, c'est beaucoup de théorie. Il y a apparemment quelques heures de pratique en L2. Il faut en fait pratiquer en dehors, ce qui est largement faisable. L'art du spectacle est un travail qui se fait toujours en groupe, j'avais un peu de mal car j'aime aussi avoir cette liberté de faire ce que je veux faire sans contraintes.
Après avoir passé mon BAC L, j'ai choisi d'aller en LEA plus par facilité que par autre chose. J'avais été découragé par mes profs, de toutes les filières artistiques en école sup, alors je me suis dit voilà, je vais faire quelque chose de plus "concret" que de l'art (maintenant, oh, le regret). Je me suis donc retrouvée en LEA à Brest et alors que j'excellais dans les matières de langues (anglais, espagnol, et chinois), je me suis très (très) vite rendue compte que la gestion, l'économie, le droit, tout ça... ben ce n'était juste pas ma tasse de thé. En milieu d'année je me suis posée la question de savoir si je continuais ou pas, et j'ai continué juste pour rester dans l'esprit des études, pour ne pas avoir 6 mois ou je ne faisais rien. J'ai terminé ma première année avec 9,8 de moyenne, quand même (même en ayant eu mon premier 0 de ma vie, en économie), et je me suis dit que comme les langues me plaisaient bien, j'e vais choisir de faire une licence d'anglais: LLCER anglais, donc. Tout de suite j'ai vu que ça me correspondait plus, et même si j'ai "perdu" une année d'etudes, il faut se dire que ce n'est jamais une année de réellement perdu, parce que j'ai quand même appris beaucoup de chose, que ce soit intellectuellement, ou personnellement. Une année n'est jamais perdue, elle servira toujours à découvrir et à apprendre des choses.
Pour réussir son année de BTS en design, il faut être un minimum passionné par ce que l'on fait. Il y a beaucoup de pratique et c'est dans ces matières là où le coefficient est le plus haut. Pour chaque projet, lorsque tu as une idée, il faut l'argumenter et la défendre, même quand les enseignants ne sont pas convaincus au début. Car à la fin de ton projet, si ce que tu fais te plaît, il ne pourra qu'être mieux, ça sera plus facile à l'expliquer. Si un sujet de projet ne te plaît pas, tourne le en ton avantage, ajoute quelque chose que tu as envie de faire tout en faisant attention à ne pas faire un hors-sujet. Pour mon cas, j'obtenais de meilleurs résultats lorsque je procédais de cette manière là. Il faut être aussi organisé. Il faut planifier ce que tu veux faire pendant l'atelier pour avancer plus vite dans ton projet. Il ne met jamais arrivé de faire des nuits blanches, où de terminer à 23h00, 00h00 ou 2h00. Il m'arrivait même de rentrer et ne rien faire. Mais certaines de mes amies, en revanche, c'était autre chose ! Les cours en atelier sont conviviale, on peut discuter entre nous, écouter de la musique mais après si tu ne sais pas parler et travailler en même temps, attends toi à faire des nuits courtes. Les enseignants ne sont pas là pour te défoncer, même si parfois t'as l'impression que c'est le cas.. Ça arrive que ça peut plaire un l'un et que l'autre déteste, c'est là que les arguments peuvent te sauver ! C'est chiant de toujours devoir justifier ton boulot, oui c'est chiant mais tu gratte des points... Là où j'ai fait mon BTS Design d'espace, je n'ai jamais réalisé de projet en groupe, personnellement, je trouve ça pas plus mal, tu peux travailler à ton rythme sans avoir les contraintes de l'autre. Si tu veux plus d'information, contacte moi ! :)
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