Je suis intéressé par les sciences depuis très longtemps, mais à l'époque du choix APB, je n'étais pas sûr de mon orientation, car je m'intéresse tout de même à plusieurs autres domaines (sciences sociales, histoire, art, etc). Mais j'ai finalement opté pour une formation d'ingénierie à l'université. Ma formation est celle que j'avais placée en 1er choix sur APB, et je ne regrette aujourd'hui rien du tout !
Je pense qu'une formation en ingénierie me permettra de combiner mon intérêt pour les sciences, et ma passion du bricolage. De plus, je pense que ma formation me permettra d'avoir beaucoup d'options dans le futur. C'est très important pour moi, car je sais que mes centres d'intérêts changent tout le temps! Par exemple, je pars bientôt faire un semestre à Taiwan, ce qui est un avantage que je n'aurais peut-être pas eu ailleurs. De plus, la vie à l'université ne se résume pas qu'au cours! Malgré mon emploi du temps chargé, je m'implique dans plusieurs activités (sportives, associatives, jobs...), ce qui permet de développer une grande autonomie et une variété de compétences utiles pour l'avenir.
D'abord, il est compliqué de commencer ses études en partant vivre pour la première fois en dehors de chez ses parents, et qui plus est à Paris (étant originaire de Bordeaux). Le rythme de la fac est très différent de celui du lycée... Heureusement, on s'habitue vite à la capitale ! Aussi, étant issu d'un lycée à forte tendance littéraire, il m'a été difficile de m'adapter au niveau de ma fac, où la plupart des autres étudiants viennent de grands lycées scientifiques parisiens. Mais ce sont ces difficultés qui m'apportent aujourd'hui des avantages, et je suis heureux de conserver un grand intérêt pour les matières non-scientifiques, très importantes, même dans une formation scientifique.
Ma formation offre un excellent compromis entre les avantages de l'université (autonomie, vie associative, etc.), et la sélectivité et le niveau d'un cursus d'ingénierie, qui est davantage l'apanage d'une formation CPGE/école d'ingénieur. Mais mon but ayant été d'éviter la prépa, et de tout de même pouvoir accéder aux métiers d'ingénierie, je suis très satisfait de mon choix d'orientation.
Je suis passé par plusieurs galères : basculement en urgence de bac ES à S après un choix pas très malin, choix cornélien entre prépa et formation alternative, déménagement à Paris pour les études... Heureusement, ces problèmes et erreurs m'ont beaucoup appris ! Et j'en apprends encore plus aujourd'hui, car je vais prochainement m'orienter vers un Master. Ces expériences me permettront donc d'apporter des conseils utiles à tout(e) étudiant(e) qui a besoin d'aide pour trouver ou choisir une option d'orientation :)
En Terminale, au moment de faire mes choix d'études supérieures, j'étais complètement perdue. Je ne savais pas ce que je voulais, je n'avais pas de matières "favorites", pas de passions, rien. Rien qui pouvait m'aider à trouver ma voie. Même si mes parents ne me mettait pas la pression, ma sœur aînée le faisait. Pour elle, c'était grande école ou prépa ! Ben oui, l'université c'est considérée par les employeurs comme le lieu où vont les glandeurs... Mais moi, je ne voulais pas faire payer des frais de scolarité autour 10 000€/an pour ne pas être sûre que c'était ces études que je voulais faire. Du coup, j'ai décidé de faire par "étape", et c'est comme ça que je suis arrivée en DUT Techniques de Commercialisation. Il y a deux points qui m'ont attiré dans cette formation. Tout d'abord, c'est un DUT. En d'autres termes, la formation dépend de l'université, donc niveau financier c'est plus agréable, mais ce n'est pas 100% théorique. Au contraire, c'est un diplôme qui vise à continuer ses études (notamment en licence professionnelle, mais pas que) et qui comporte 50% de théorie et 50% de pratique, le tout sur deux ans. Au niveau des cours, il y a quelques cours magistraux, beaucoup de TD et des TP. C'est déjà plus suivi et encadré, mais pas autant qu'en BTS. D'un autre côté, le "thème" du DUT m'a beaucoup plu. En effet, c'est un DUT qui vise à connaître l'ensemble des composantes de l'entreprise : commerciaux, comptabilité, communication, informatique... Tout est passé en revu. Entre nous, j'aime bien appeler cette formation "le bac ES des études supérieures", car elle est très généraliste et ne ferme aucune porte. En ce qui concerne la formation en elle-même, je l'ai faite sur Toulouse. Franchement, j'ai appris énormément de choses, et c'est un département très actif. En première année, il y a une semaine d'intégration, un jeu de simulation, une semaine culturelle, et en deuxième année, il y a 2 jeux de simulations. Sans oublier les projets tuteurés (aider une association ou une entreprise sur des thèmes divers). En première année, on peut organiser un événement, faire du marketing, de la vente... Et en deuxième année, on aide une entreprise à se créer. A noter, on peut intégrer une des associations (BDE, humanitaire, partenariats, jeux d'hiver, jobs étudiants...) qui comptent alors comme des projets tuteurés. Tous ces événements font que c'est une formation animée (d'ailleurs, il y a souvent des petits déjeuners organisés !) et très enrichissante. Concrètement, on apprend à vendre et à SE vendre, à animer, on acquiert de très bonnes connaissances générales (par exemple en informatique, ça sauve la vie !), et puis on peut se tester. A ce niveau, c'est vraiment une très bonne formation. Pour ma part, au niveau des cours, j'ai beaucoup aimé. Cependant, et je pense que c'est important de le savoir, même si c'est un DUT, c'est une formation dans le commerce. Du coup, on y retrouve l'ambiance des écoles de commerce, qui peut être assez particulière. Evidemment, ce n'est pas pareil avec tout le monde, mais c'est quelque chose qui m'a vraiment déstabilisée, car je n'étais pas sur la même longueur d'ondes que les gens de ma promo. Après, ça ne m'a pas forcément dérangé, surtout que j'ai fini par trouver un groupe qui me correspondait plus, mais ne soyez pas étonné-e comme j'ai pu l'être ! Voilà, je pense avoir dit l'essentiel sur cette formation ! Si tu as des questions, n'hésite pas à me contacter, je suis là pour ça ;)
Je n'ai jamais eu une idée précise de ce que je voulais faire après le lycée. Je n'avais pas vraiment imaginé que la CPGE puisse exister mais c'est en terminale que je me suis rendu compte que ça pouvez être une bonne idée si je voulais gagner en culture générale, en méthodologie et en habitude de travail sans perdre d'année. Alors j'ai tenté ma chance, j'ai été acceptée et je ne regrette pas mon choix. La classe préparatoire c'est difficile, soit, mais c'est si bénéfique que ce studio de l'inutilité ne saurait être qu'un bon souvenir. On peut être découragés parfois mais ce qui m'attirait c'était aussi le nombre restreint d'élèves qui fait que nous sommes très solidaires. Il y a bien plus d'avantages que d'inconvénients, le tout c'est de le vouloir, de ne jamais lâcher et de donner le meilleur de soi.
Après avoir passé mon BAC L, j'ai choisi d'aller en LEA plus par facilité que par autre chose. J'avais été découragé par mes profs, de toutes les filières artistiques en école sup, alors je me suis dit voilà, je vais faire quelque chose de plus "concret" que de l'art (maintenant, oh, le regret). Je me suis donc retrouvée en LEA à Brest et alors que j'excellais dans les matières de langues (anglais, espagnol, et chinois), je me suis très (très) vite rendue compte que la gestion, l'économie, le droit, tout ça... ben ce n'était juste pas ma tasse de thé. En milieu d'année je me suis posée la question de savoir si je continuais ou pas, et j'ai continué juste pour rester dans l'esprit des études, pour ne pas avoir 6 mois ou je ne faisais rien. J'ai terminé ma première année avec 9,8 de moyenne, quand même (même en ayant eu mon premier 0 de ma vie, en économie), et je me suis dit que comme les langues me plaisaient bien, j'e vais choisir de faire une licence d'anglais: LLCER anglais, donc. Tout de suite j'ai vu que ça me correspondait plus, et même si j'ai "perdu" une année d'etudes, il faut se dire que ce n'est jamais une année de réellement perdu, parce que j'ai quand même appris beaucoup de chose, que ce soit intellectuellement, ou personnellement. Une année n'est jamais perdue, elle servira toujours à découvrir et à apprendre des choses.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui