Après avoir obtenu mon BAC SVT spé maths mention bien, j'ai intégré une classe préparatoire BCPST au lycée Champollion de Grenoble. La marche entre le niveau de mon lycée et le niveau prépa était très grande. En effet, je venais d'un petit lycée d'un niveau moyen, contrairement à d'autres qui venaient de lycées internationaux ou de très bons lycées. Nous ne partions donc déjà pas à armes égales. Les premiers mois se sont plutôt bien passés, très durs évidement et je n'étais pas dans les meilleurs de ma classe, mais je travaillais dur pour remonter la pente. Seulement, mes résultats ne décollaient pas. Je travaillais donc plus. Je dormais généralement de 20h30 à 4h du matin, je travaillais avant d'aller en cours pour préparer les DS, interros ou khôlles du jour. Je travaillais également en rentrant le soir, bref, je ne faisais que ça. J'ai fini par m'épuiser, physiquement et mentalement, c'est ce que l'on appelle un burn out. J'ai compris plus tard que j'avais essayé de travailler énormément avec des méthodes qui n'étaient pas suffisamment efficaces. Cette période a été très dure pour moi, mais je ne la regrette pas. En effet, j'ai appris à me connaitre : connaitre mes besoins, mon fonctionnement, connaitre ce dont j'ai envie aussi. Il y a des choses positives à retirer de chaque expérience, même les plus rudes. La classe préparatoire ne correspond pas à tous les profils, c'est mon cas, et ce n'est pas grave ! J'ai ensuite rebondi en intégrant un DUT Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques à Montpellier et je suis ensuite entrée dans la meilleure école d'ingénieurs en agronomie de France par un concours parallèle. Ce qui est drôle au final, c'est que je me retrouve dans la même école que certains de mes amis avec qui j'étais en classe prépa ! Comme quoi, la prépa est certes la voie principale pour intégrer les grandes écoles, mais il existe beaucoup d'autres voies possibles ! Pour conclure, je dirais que la prépa est à la fois la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Même si ça a été une période extrêmement dure pour moi, j'en suis ressortie grandie. Je pense qu'il est important lorsque l'on est au lycée d'apprendre à se connaitre : ses besoins, méthodes d'apprentissage, résistance au stress et à la pression... Afin de bien choisir la filière post bac qui nous correspond.
Le BTS Communication est une formation enrichissante. Je ne m'attendais pas à cela quand j'y suis entrée mais les cours sont très intéressants et peuvent servir dans tout type de poursuite de parcours. On nous apprend l'histoire de la communication et tout plein de choses mais on nous apprend surtout à avoir un bon discours écrit et oratoire, ce qui nous sert donc dans la vie de tous les jours ! Je suis en FI (formation initiale), ce qui veut dire que je dois faire deux stages dans l'année. Les cours sont rythmés par de la théorie et aussitôt de la pratique, ce qui nous aide à comprendre encore mieux ce que nous étudions. Dans ce BTS on touche un peu à tout : graphisme, écrit, oral, création, calculs, innovation etc. Ce BTS est très complet et convient à tout type de parcours : Bac L, Bac STMG, Bac pro etc. Les formateurs nous encadrent et nous aident tout le long de l'année, ce qui nous permet un bon suivi et une bonne compréhension. Si tu as d'autres questions concernant le BTS Com, n'hésites surtout pas à venir me parler ! ;)
Étudier la langue anglaise était un rêve pour moi. L'anglais me passionne et, ce, depuis la primaire. Après un bac L, option anglais renforcé, je me suis donc dit "pourquoi pas la fac d'anglais ?". Je me suis donc lancée et j'ai été en LLCER anglais à la fac de lettres de Nancy. Les cours étaient très intéressants mais le fait d'être 40 à 50 en TD (travaux dirigés) ne m'aidaient pas à travailler. J'étais même plutôt distraite par ce que me proposaient les objets qui m'entouraient : mon ordinateur pour aller sur les réseaux sociaux, des feuilles pour écrire des histoires, des stylos etc. Et je ne parle même pas des CM (cours magistraux) où l'on est plus de 300 en amphithéâtre : c'était une cours de récréation géante avec un professeur qui tentait tant bien que mal de faire son cours. Certains regardaient des séries, des films, d'autres achetaient des fringues ou des places de concert, d'autres dormaient sur leur table etc... De plus, les cours magistraux, eh bien, plus personne n'y allait. En civilisation anglaise, il est même arrivé que l'on ne soit que neuf dans l'amphi. Avec cette ambiance, j'ai donc vite décroché. Et le fait que je sois en résidence universitaire n'aidait pas : je flippais tellement que j'en faisais des insomnies. Qui dit insomnie, dit du mal à se concentrer, et qui dit du mal à se concentrer dit : l'envie d'aller en cours n'était pas là. J'ai pris la décision d'aller aux partiels et à quelques cours mais le reste du temps je me concentrais sur mon futur projet : partir en tant qu'au pair à Londres. Je trouve donc que la fac ne correspond pas à tout le monde. Certains peuvent très bien y arriver, d'autres ont encore un peu besoin d'encadrement.
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N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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